SUBSTANCES ACTIVES DANS LA PRESSE

La crise, sanitaire de prime abord, bouscule nos certitudes et rend toute projection difficile. Ceci étant, nous nous devons d’essayer, dès aujourd’hui, de tirer un certain nombre d’enseignements et de nous préparer à l’après.

LE CYGNE NOIR

Comment prévoir l’imprévisible ?
Était-ce imprévisible ou notre société a-t-elle une mémoire sélective voire éphémère ?
J’y vois trois enseignements à retenir dès à présent.
1. Dans notre monde hyperconnecté. quand un Chinois tousse un Européen s’enrhume en quelques semaines, nous le savions déjà, mais maintenant nous le vivons.
2. Le covid-19 n’est pas le genre de défi qui ne se présente qu’une fois, se préparer et prendre les devants sont devenus essentiels et le seront encore plus souvent
3. Réviser constamment notre perception des choses, car tout va très vite et rien n’est définitivement acquis.

LA RÉSILIENCE

Les cabinets dentaires ont été très durement touchés par cette crise. Considérés comme de probables clusters de propagation du virus à eux seuls, et fermés sur les consignes des ARS.
En meme temps, les cabinets dentaires sont parmi les cabinets médicaux et les chirurgiens-dentistes parmi les professionnels de santé, les mieux équipés et les mieux formés à l’asepsie.
De nouveaux protocoles et de nouveaux outils vont apparaitre et viendront encore améliorer la diminution des risques tant pour le personnel que pour les patients.
Une communication efficace et une pédagogie à destination des patients seront alors nécessaires pour accompagner au mieux cette reprise d’activité.

INVESTIR

Lors de crises comme celle-ci. de nouveaux modèles peuvent apparaître, permettant ainsi de corriger les excès et les erreurs des modèles précédents devenus de facto obsolètes. Mais alors comment sortir de nos schémas de pensées, ceux- là memes qui nous ont conduits dans cette situation. L’émergence de ces nouveaux modèles, ne peuvent se concevoir qu’en reconsidérant la santé de nos concitoyens et la prévention de celle-ci comme un investissement et non comme une charge. C’est ainsi, à notre échelle respective et en apportant notre pierre à l’édifice, que l’on contribuera au développement d’un système de soins et de santé performant pour le bien commun, la France.